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TRIBUNE DE HAMBOU
9 novembre 2013

EDUCATION

8_EDUCATION_F

L’autre alternative : L’Ecole technique de Hambou

Les hommes politiques de la région, tout comme ceux du pays, en particulier les dé­cideurs éducatifs, n’ont pas fini d’accorder leurs violons en vue de diversifier les types d’enseignements à proposer à la jeunesse. Une preuve entre mille : le silence qu’ils ob­servent sur l’école technique de Hambou .Ce projet entièrement financé par Khartoum dans le cadre de sa coopération technique avec les Comores ne semble pas passionner la partie bénéficiaire ,l’île autonome de Ngazidja .Si en effet les travaux de construction de l’école tech­nique évoluent ces derniers temps à un rythme remarquable, il ne reste pas moins vrai qu’au Commissariat de l’éducation de l’île, personne ne sait avec exactitude comment progresse le chantier, ni qui s’en occupe au quotidien avec les Soudanais. Ces derniers travaillent en solo sans l’assistance requise des autorités locale.

Pour rappel, c’est vers la fin du mandat écour­té de l’ex-gouverneur de l’ile, Mohamed Ab­douloihabi, que ce projet a démarré sous les auspices de la représentation diplomatique soudanaise en poste à Moroni.

En ce début du mois de novembre, alors que le chantier est en phase de finition, aucune information n’est disponible sur le calendrier de son inauguration. Une source proche des techniciens soudanais regrette la passivité affichée des autorités comoriennes. «Face à la progression de l’échec de l’enseignement général, cette école est pourtant une nouvelle chance pour les jeunes »insiste notre source. «A ce jour, les disciplines connues prévues pour y être enseignées sont la mécanique, l’électricité, l’ébénisterie, la menuiserie et l’agroforesterie» croit savoir MaoulidaZahahé, technicien de l’office de l’enseignement pro­fessionnel et technique (OFPT) du Commis­sariat de l’île. «D’autres disciplines peuvent y être programmées sur demande du gouverno­rat qui, pour le moment, ne demande rien» semble ironiser, non sans amertume, notre in­terlocuteur. Dans tous les cas, les jeunes de la région de Hambou sont les mieux placés pour être des premiers formés sur ce chantier d’avenir. 

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